The Telegraph met en lumière le potentiel des énergies renouvelables du Maroc
Le Telegraph a souligné le potentiel d'exportation d'énergie du Maroc, décrivant le pays comme une "superpuissance des énergies renouvelables aux portes de l'Europe".
Le quotidien rappelle que le pays - grâce au leadership visionnaire du roi Mohammed VI - a réussi à promouvoir les énergies renouvelables pour représenter 40% de son mix énergétique alors qu'il va de l'avant pour dépasser les 50% d'ici 2030.
La ministre marocaine de l'énergie, Leila Benali, qui s'est adressée au journal, s'est dite confiante d'atteindre cet objectif qui nécessite de tripler la capacité d'énergie renouvelable à partir de 4 gigawatts actuellement.
"Benali et ses collègues du gouvernement espèrent que les énergies renouvelables contribueront à transformer la fortune de leur pays de la même manière que le pétrole l'a fait pour Norwar", commente le journal.
Il a également souligné les projets à grande échelle en cours tels que l'interconnexion Xlinks qui prévoit d'exporter de l'énergie propre du désert marocain vers le Royaume-Uni à l'aide de câbles sous-marins.
Le programme Xlinks, présidé par l'ancien patron de Tesco, Dave Lewis, générerait 10,5 gigawatts d'électricité à partir de panneaux solaires et d'éoliennes qui couvrent 930 miles carrés dans l'ouest du Maroc.
"Il transporterait ensuite 3,6 gigawatts d'électricité directement au Royaume-Uni - assez pour alimenter sept millions de foyers, soit 8% des besoins en électricité de la Grande-Bretagne - via un câble sous-marin de 2 300 milles longeant les côtes de l'Espagne et de la France avant de toucher terre dans le Devon", a-t-il déclaré. a dit.
L'intérêt pour le projet s'est accru après qu'il ait figuré pour la première fois dans la stratégie de sécurité énergétique du Royaume-Uni, baptisée Powering Up Britain.
"Le gouvernement est intéressé par le projet Xlinks, un projet de site de production d'électricité éolienne, solaire et par batterie à grande échelle au Maroc qui alimenterait exclusivement le réseau britannique via des câbles sous-marins à courant continu haute tension", lit-on dans le document.